5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 10:50

24 personnes sont présentent et aucune personne n’est représentée. Le quorum est atteint. L’assemblée générale est ouverte.

1- Bilan moral

Notre association fonctionne depuis Novembre 2009 ; Nous ouvrons donc la 8ème assemblée générale de notre Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP). Notre engagement auprès de producteurs qui cultivent dans le respect de «la charte paysanne».

Il est rappelé que chaque amapien doit faire:

  • un chantier minimum par an chez David

  • une permanence par trimestre pour la distribution

Nous tenons à maintenir un lien fort avec nos producteurs. Ces derniers échangent avec nous par l’entremise de leurs correspondants amapiens soit parfois directement par mail ou lors de leur présence aux distributions. Cette communication est indispensable.

Les réunions du C.A qui se tiennent tout au long de l’année sont ouvertes aux amapiens.

2- Bilan d’activités 2015-2016

  • Point sur les adhésions

Arrêtent : Hervé B., Christine C., Anne C. et Galina D. pour le contrat légumes. 4 paniers complets sont libérés.
Il est rappelé l’opportunité que nous avons donnée à des adhérents de ne prendre que le contrat pain. L’engagement correspondant n’étant que de 6 mois a eu pour conséquence, au mois d’avril, un départ celui de Nathalie D. qui n’a pas renouvelé son contrat pain en Avril.
Nombre d’adhérents : 36 puis 35 - contre 31 en 2014-2015

Nombre de paniers légumes : 12 sont en 1/2 paniers, 20 en paniers entiers soit 26 équivalents paniers complets

  • Les réunions du CA
    Les C.R sont sur notre site. Pour rappel nous avons fait cette année 4 réunions
    * 19 janvier 2015 : Nous avons accepté une augmentation du prix des volailles de 0.50€/kg
    * 5 Avril : Liste d’été. Points sur nos producteurs avec une baisse significative des commandes de pains.
    * 14 juin : Proposition de Marie-Christine pour une présentation actualisé de notre documentation. Point sur la grosse baisse de commande de viande de bœuf et de veau. Catherine C et Geneviève décide de lancer une enquête...
    * 6 Septembre : Organisation du forum des associations et gestion des départs. Point sur nos partenaires avec présentation par Geneviève de l’enquête faite auprès des adhérents pour expliquer la baisse des commandes.

  • Participations de l’Amap

    • à la Fête de Malartic le 26 juin
    • au forum des associations le 10 septembre
  • Communication
    Blog de l'AMAP : Claude tente opiniâtrement de le tenir à jour (tableau de permanence, CR de réunions et de chantier). Se trouve bien seul !

3- Bilan Financier

Geneviève expose le compte rendu Financier :

Solde au 30/09/2014 : 267.28 €
Solde au 13/10/2015 : 393.42 €

Crédit 360.00 € (soit 36 adhésions AMAP)

Débits :

  • Frais de tenue de compte 24.40 €

  • Assurance MAIF 104.97 €

  • Alimentation : boissons, galettes 39.49 €

  • Trésor public EPAJG location salle 65.00 €

Total des dépenses 233.86 €

Dépenses en moins par rapport à l’année dernière : photocopies -87.73 et boissons et matériel - l’année dernière la dépense totale était de 323.50€

Solde 267.28 + 360 – 233.86 = 393.42 €

Le rapport financier est soumis au vote et approuvé à l’unanimité des présents

4- Désignation des membres du conseil d’administration

Démission des membres du conseil d’administration par soucis de son renouvellement

Claude C., Jean C., Marylène G., Claude M., Geneviève P., Catherine Taverny

Élection des membres du conseil d’administration :

Se représentent pour 2016-2017 : Claude C., Jean C., Marylène G., Claude M. Geneviève P., Catherine T.

Cette liste est soumise au vote et approuvée à l’unanimité des présents

5- Perspectives pour la saison 2016-2017

  • Tarif d'adhésion : le paiement de la cotisation permet l’accès au panier de légumes mais aussi au pain. Il est proposé que le tarif d'adhésion à l'Amap pour l'exercice 2016/2017 soit reconduit à 10€. Inchangé depuis l’origine de l’AMAP.

Ce tarif est soumis au vote et approuvé à l’unanimité des présents.

  • Nouveaux adhérents au nombre de 4 : Iliana A., Pascale G., Maryse R, Edith T.
  • Contrat légumes avec David : les plants et la fertilisation organique augmentent tous les ans or depuis 3 ans le prix du panier n’a pas bougé. David a demandé à ce que le prix du panier passe à 13 € et le 1⁄2 panier à 6,5 €.

Ce prix est soumis au vote : 23 pour et 1 abstention. L'augmentation est actée.

La 1ère distribution de légumes de cette nouvelle saison aura lieu le mardi 1 novembre 2016

  • Contrat « pain » avec Elodie : pas d’augmentation des prix
  • Contrat viande avec Pierre : pas d’augmentation des prix
  • Contrat volaille avec Sébastien : Claude nous informe que Sébastien désire depuis sa reconversion dans le monde agricole intégrer le GIE près de chez lui. Ce GIE comprend 7 fermes 100% en Bio. Il s’agit d’un groupement d'agrobiologistes, basé en Charente (16), spécialisé dans la transformation (stockage, triage, calibrage, conditionnement) et la commercialisation de légumes secs, farines de céréales et huile de tournesol. Les producteurs sont associés pour valoriser leurs productions dans une démarche collective, de qualité et de proximité. Ils gèrent eux-mêmes les activités du GIE et la vente de leurs produits. Ce fonctionnement avec le GIE permettra à Sébastien d’échanger en savoirs et d’emprunter du matériel de triage très onéreux, inenvisageable à son seul niveau et de mieux gérer son exploitation.

Après discussion, et afin que notre engagement soit fait en pleine conscience les amapiens décident de mettre au vote deux résolutions pour :

1. Un contrat correspondant uniquement à la production d’origine de Sébastien (production de volailles, œufs et miel)

2. Un contrat avec Sébastien en tant que membre du GIE sur la base de produits dont la nature n’est pas en concurrence avec celle des produits déjà proposés par nos autres producteurs (farine, huile etc)

Ces 2 types de contrat sont soumis au vote pour accord et votés chacun à l’unanimité des présents

  • Contrat fromage de chèvre : la ferme « les bêêêles de Baugé » est invité à l’AG. Son représentant Julien élève sur 15 hectares de terres situées sur Villenave d’Ornon un élevage bio de 66 chèvres et 100 ovins environ. Cette ferme produit du fromage. Les commandes sont faites par lots (les frais, les affinés etc) pour un montant de 9€. Il est demandé que 10 contrats minimum soient signés avec l’amap de Malartic. Le contrat s’étend sur 6 mois. Il pourrait être présent à la distribution de 18h à 19h. Une période d’essai est envisageable sur novembre et décembre 2016 avant de passer à un contrat de 6 mois (de mars à août 2017). En effet, entre la mi-décembre et la mi-février il n’y a pas de production de fromage.

Cet essai de nouveau contrat est soumis au vote : 23 pour et 1 abstention. L'essai est acté.

  • Personnes relais

Légumes : Catherine T. et Claude C.
Pains : Marylène G. et Françoise C.
Volailles-œufs-miel – Légumes secs : Oriane de L. et Pauline DP.
Viandes : Catherine MC. et Geneviève BP.
Chèvre : Annie L., Ghislaine L. et Claude M. (pour le démarrage)

6- Nos producteurs prennent la parole

David : il est globalement satisfait de son année d’autant qu’il sont deux désormais sur les terres à travailler. La personne est en CDI. Elle travaille moins en hiver. Cette possibilité de création d’un emploi est un confort de travail évident pour David. Il y a eu de bons coups de main au niveau des chantiers notamment pour les serres où cela était vital pour ses futures cultures. Il ya eu beaucoup de pluie durant l’hiver 2016 puis un été sec. Il a eu pas mal de petites galères : système d’arrosage en panne, début de croissance des tomates avec des maladies, des problèmes de gel même sous les serres. Puis tout s’est calmé ! il a été vigilant sur les arrosages (goutte à goutte) et l’effeuillage. Il n’a pas réussi à faire venir les fèves et les petits pois à cause de la météo. Les cultures d’hiver sont bien cependant et il y a beaucoup de courges. Elles devraient pouvoir être distribuées sur plus de semaines cette année grâce au système de stockage qu’il teste. Les poireaux sont magnifiques (bien désherbés, arrosage adéquat). Côté pomme de terre, la culture s’est faite à Sieujean en totalité cette année. Il a mis 6 variétés différentes dont 1 seule a véritablement bien donnée.

Elodie : Depuis 10 ans, elle cultive en bio des terres d’alluvions en bord d’estuaire sur la commune de Saint Vivien de Médoc. Elle possède 45 ha ce qui est très peu pour la culture de céréales. Les ateliers de transformation se trouvent à Gaillan en Médoc avec un four à bois. 2016 a été la pire des années depuis le début pour la grande culture. La variation de rendement est de 3 à 1 du fait d’un automne doux favorisant les attaques de pucerons, des fenêtres étroites pour le semis, des problèmes de levée, trop de pluie au printemps et pas assez en été. Les adventices (ex. folle avoine) ont explosé sur les terres ce qui va induire des problèmes pour les gérer dans les années à venir. Elle va devoir faire des investissements lourds car elle a un besoin de gros matériel (ex. essemeuse) car non disponible ou empruntable localement. D’autre part, aucune exploitation bio n’existe sur son secteur. La famille de son père a choisi de vendre les 150ha que ce dernier exploitait en fermage. Elle désirait se positionner pour les reprendre mais ce n’est pas possible. Leur achat est hors de sa portée car le prix des terres à l’ha est passé de 3500€ à 15500 €. Berf, Elodie se questionne beaucoup et recherche une cohérence pour assurer son activité.

Pierre : il fait le même constat qu’Elodie en terme de changements climatiques qui posent des problèmes sur son exploitation (hivers doux, printemps pluvieux, sécheresse). Sa production de tournesol est quasi nulle. Ses vaches vont bien mais ont peu d’herbe. Il les fait pacager en fond de vallée de la rivière Lizonne. Il doit achèter la paille pour la litière. Depuis 2 à 3 ans, ses noyers auraient besoin d’être arrosés et ont connus des attaques avec le parasite la mouche du brou. Il signale que les commandes de viande ont chuté certainement pour différentes raisons (mode « vegan », films sur les abattoirs). Pour lui l’objectif est de venir livrer l’équivalent d’une vache et d’un veau avec ses amap sur Bordeaux. Il se demande s’il ne deviendrait pas nécessaire de passer un contrat de commande minimale. Quand au sujet de l’enquête faite sur ses colis de viande il ne voit rien de nouveau (problème de découpes, absence de certaines pièces ...). Pour l’heure il est obligé de faire avec un boucher. C’est un métier d’une part et d’autre part s’il s’en occupait il devrait investir dans un laboratoire au coût très important. Améliorer le conditionnement actuel supposerait une augmentation du prix au kg. Est-ce vraiment la solution ?

Sébastien : c’est son 1er anniversaire de livraisons à l’Amap de Malartic. Il est satisfait des résultats qu’il a pu obtenir en terme de production et de commercialisation. Il travaille avec 3 amap sur Bordeaux. Il cultive 35 ha et va augmenter cette surface car il a la chance d’avoir du foncier grâce à sa famille. Il gagne en autonomie. Il rappelle que pour ses poules il offre une densité au m2 trois fois plus faible que ce qu’impose le label Bio. Il reçoit les poussins à 1 jour. Il travaille avec 2 races de poules différentes une pour la chair l’autre pour les œufs. Les poulaillers mobiles sont auto construits. Il a encore le système de stockage des graines à mettre en place. L’abattoir est très proche de chez lui, à une distance de 1km. Il confirme que son intégration dans le GIE légumes secs est en bonne voie et qu’il désire dans un 1er temps faire des lentilles et des pois chiches.

Fin de l'assemblée générale qui est suivie par une auberge espagnole entre Amapiens et producteurs.

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